Le Blason
D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent accompagnée en chef d'un Saint Gorgon d'azur et en pointe d'une crosse et d'une épée mises en pal de même.
Arnaville était divisée en trois seigneuries :
Le ban Saint Pierre appartenait au duc de Lorraine (Les armes de Lorraine simple constituant le champ de l'écu).
Le ban Saint Gorgon appartenant à l'abbé de Gorze (le Saint Gorgon en chef).
Le ban Saint Vanne appartenant à l'évêque de Verdun (La crosse et l'épée en pointe).
Le suffixe « ville » du village d'Arnaville rappelle qu'il est né à l'époque franque et qu'il fut d'abord propriété d'Etat et plus précisément propriété épiscopale devenue ensuite propriété monastique.
La mise en viticulture du territoire sur le flan inférieur du Rudemont date du IVème siècle et fut décidé par l'évêché messin.
Au début du VIIème siècle le vignoble du flanc sud du Rudemont se mit à prospérer et son possesseur Arnald, évêque de Metz, accéléra la mise en culture des autres terres de son domaine madin avec succès ; si bien qu'après sa mort c'est son nom qui fut choisi pour distinguer, dans les chartes et autres documents officiels, le finage viticole à l'origine du village.
Au VIIIème siècle l'exploitation de la « Villa d'Arnald » est confiée à l'abbaye messine de Saint-Pierre-aux-Nonnains mais, très vite, les autorités cèdent de beaux morceaux de finage à d'autres abbayes dont Saint-Gorgon de Gorze et Saint-Vanne de Verdun. (source : thèse de M Jacques Reisdorfer, docteur en histoire)